(journal de mes sensations)

vendredi 23 mars 2012

Consternation.

Je prends le peu de courage dont je dispose encore et, me regarde... 
Toutes ces envies que j'avais, se sont lissées aux seules nécessités de surmonter les vicissitudes d'une vie, imposée. Mon entrain et mon enthousiasme, fauchés par ma naïveté, ma crédulité, ne sont plus que deux mots insensés.
Plus rien ne m'étonne, ou même ne me surprend.
Il semble que ce printemps ne revêt pas les couleurs et parfums du Lilas, mais qu'il endosse un lourd manteau élimé comme une meute de loups affamés, le manteau gris d'un grand automne voûté !

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