(journal de mes sensations)

dimanche 18 mars 2012

Éloge et vanité.

Si seulement cette persévérante tentation de tout détruire était plus puissante... Tout cela ne subsiste-t-il pas pour une mauvaise raison ? Ma vanité ! 
Je ne me crois pas orgueilleux, je n'en ai pas les moyens ! Mais, je me sais sensible à l'éloge... Hum ! Soyons sincère... j'en ai un terrible besoin ! Parce que cela apaise les meurtrissures que m'inflige cette cruelle lucidité avec laquelle je me regarde.
Et là encore je suis regardant, il ne peut s'agir de n'importe quel éloge et, il ne peut provenir de n'importe qui.
"Il y a une différence entre l’orgueil et la vanité. L’orgueil est le désir d'être au-dessus des autres, c'est l'amour solitaire de soi-même. La vanité au contraire, c'est le désir d'être approuvé par les autres. Au fond de la vanité, il y a de l'humilité ; une incertitude sur soi que les éloges guérissent." (Henri Bergson).

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