(journal de mes sensations)

mardi 27 mars 2012

... Basta !

Voilà ce qui semble être, je le reconnais, une bien longue et pitoyable dégringolade. Je ne suis cependant tombé que de moi-même. Pour m'être abusé en acceptant de ne regarder que ce que l'on voulait me montrer, alors même que j’apercevais ce qui se cachait derrière. D'habiles jeux d'angles pour me laisser penser siennes ces tendresses, ces attentions... qui n'étaient en fait que le reflet des miennes. Maintenant, que je ne vois plus le reflet, mais le miroir, ne subsiste plus que la vérité, crue, minérale. Et, force est d'accepter m'être trompé.
Je ne regrette cependant pas un instant, pas même une peine... parce qu'ils étaient vrais et sincères, parce qu'ils étaient la conséquence d'un exceptionnel sentiment que tous ne peuvent connaître, et certains même, jamais ! 
J'ai donné plus que je ne possédais ; secouru plus qu'il n'aurait fallu... J'ai avalé, sans rechigner, le mépris et sa cohorte d'associés qui m'étaient servis en retour, qu'ils furent ou non voulus.
Combien sont-ils à avoir été lâché ainsi ? Autant que ceux qui n'offraient plus de gages d’utilités ?
J'ai résisté à cette tentation d'à mon tour, détruire, pousser à fuir (une fois encore), donner une leçon... c'est dire !  Ce fut parfois difficile... mais savoir qu'on a blessé quelqu'un pour la vie, doit être un lourd fardeau à porter... Et puis, finalement, cette perversité relationnelle, qu'offre-t-elle d'autre à son détenteur, que la fuite comme seule perspective ?
Tous les miroirs sont semblables, interchangeables, inerte, la vie ne se trouve que dans ce qu'ils réfléchissent. 
Je récupère pour bien propre ce qui, ici, avait était appelé nôtre... Tout ne provenait en fait que de moi.
Et, en mémoire de ce qui fut, déjà, un faux commencement... Basta !
Certes, au regard du temps passé, voilà peut-être de quoi faire naître sarcasme et ricanement, mais qu'importe, moi ça me soulage, et c'est bien là l'essentiel.

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