(journal de mes sensations)

samedi 18 février 2012

La vérité relative

Hier, comme aujourd'hui, je broie du noir ! Allez savoir pourquoi ? Besoin de prendre le large. Marre de ma préoccupation exigeante et égoïste. Au point que je m'égare, prenant cet espace où naissent mes mots d'équilibre, pour un "chat" à voix unique. Pourquoi me contraindre ainsi, à me coucher dans ses silences, sans jamais pouvoir me couvrir entièrement de cet espoir peau de chagrin ?
Et puis tous ces mots ne sont que de timorés hoquets, sans résonances, irraisonnés, incapable que je suis de tout déballer. Je n'ose même pas les relire. Combien de temps faut-il, pour les ânonner sans les sentir, sans en faire naître la musique que je tente d'y mettre ? Trois, quatre minutes à chaque fois... Bien sûr, ils ne valent pas mieux... 
Même si ça me vient de bien plus loin, si c'est un besoin que je ne peux contenir... cela n'est rien de plus, que thérapeutique ! Et franchement, parfois, je me demande. N'y aurait-il pas là, qu'une minable prétention ? La réminiscence d'un rêve de gamin ?
Manque d'inspiration, manque de persévérance... Manque de souffle ! Voilà le hic, j'ai le souffle court ! Je ne peux m'astreindre à ce travail, avec pour seule dynamique, le courage. Il me faut aussi accéder à mes émotions, je suis un romantique, pas une machine... D'ailleurs, ce qui résulte de l’acharnement mécanique... m'emmerde ! 
Voilà ma vérité, d'aujourd'hui ! Voilà ce qui me voile l'humeur. Au bord de tout, comme dans la marche, j'avance par successives pertes d'équilibre. 
Évidemment ! Ce n'est que "la vérité relative" ! Ce qui, en plus d'avoir du sens, est un joli anagramme, un effet miroir renversant qui en dit long... sur qui je suis. Sur celui que, tantôt je fuis, tantôt je poursuis.

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