(journal de mes sensations)

samedi 25 février 2012

C'est comme ça...

Trois jours comme dix ! Avons compté les étoiles, écouté les oiseaux chanter ; mangé et bu comme des ogres ; sommes allés nous baigner... avons beaucoup marché ; dormi comme des souches ; rentré du bois pour alimenter la cheminée ; encore marché et, respiré !
V. s'en est payé, courant après les chats et les poules de la ferme d'à côté ; fouillant les petits cours d'eau, en sortant toute mouillée pour se sécher en se frottant sur la mousse au pied des arbres (du coup, maquillée et habillée en tenue de camouflage vert et brun) ; faisant au coin de chaque taillis, l'arrêt ! figée, la queue et la truffe, pointés (en sens opposés...), puis piquant un sprint effréné, l'arrière-train rentré, comme pour dire : c'était une blague, je vous ai bien eu ! 
Même la bruine des derniers jours ne m'a pas empêchée de sortir courir au levé du jour. Là-bas, la pluie, la neige, le froid, ne me retiendraient pas à l'intérieur. Là-bas, la nature est mon état d'esprit, bien plus que le temps qu'il fait.
J'alterne ainsi les humeurs. Gardant cependant en tête, toujours le même fil rouge. Plus qu'un choix, cela me semble être une cause. Qui puis-je, il est de certain sentiment comme d'un membre, même amputé, on le ressent toujours. Plus encore s'il est la pierre angulaire de votre vie rêvée, de ce qui vous fait exister. Un sentiment tellement singulier, provenant du plus profond de mon intimité, qui fait que, toujours, la douceur l'emporte sur l'aigreur ! Et pourtant...
La bêtise, peut-être ? 
Allez ! Il faut bien se moquer. Seule la dérision, donne assez de hauteur pour ne pas être submergé !
(Et puis, si c'est vrai, je pourrai dire, pour une fois, que je ne me suis pas trompé !)

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