(journal de mes sensations)

dimanche 12 février 2012

Dès cendres de 2011

2011, l'année des déconvenues, des désillusions, l'année de tous les drames. 
Je pensais pouvoir me libérer ici de ce que j'ai vécu tout au long de cette maudite année, mais constate qu'il est encore un peu tôt. Je me souviens de chaque jour comme d'une brûlure. Et bien qu'ayant été formé dès le plus jeune âge à l'humiliation, à l'attente et à une sorte nocive de solitude, cette année fut sans doute la plus difficile qu'il me fut donné de vivre. Jamais je ne m'étais senti autant isolé, aussi désespéré.  Au point, certains jours, de sérieusement réfléchir aux possibilités d'un... abandon, sans jamais, cependant, pouvoir m'y résoudre intellectuellement. 
Cette année a marqué mon âme jusqu'à atteindre mon corps.
Heureusement, il y eut la musique et les mots, ceux de mes maîtres et les miens, pour sauvegarder mon esprit. En revanche les quelques efforts fournis péniblement pour effacer de mon corps, ces stigmates des peines de l'âme, se sont avérés vains. Il va me falloir beaucoup plus de courage, accepter d'à nouveau me faire mal.
Bien sûr tout ne s'est pas arrêté le 31 décembre, mais ces dernières semaines, il s'est passé quelque chose. J'ai, il me semble, réussi à extraire de ma soif de tout, ce qui définitivement m'emporte, me passionne. Et, j'ai eu une révélation, aussi simple et limpide qu'une évidence, quant à, où et comment débutera le reste de ma vie. En apparence, deux évidences, mais d'enfin les reconnaître comme telles, m'apporte une étonnante sérénité. Pour le reste, arrivera ce qui arrivera. Si c'est un tendre baisser, je profiterai sans arrières pensées, si c'est un mauvais coup, j'encaisserai et tenterai d'esquiver la fois d'après... 

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