(journal de mes sensations)

vendredi 11 novembre 2011

Comme un fil que l'on tire...

J'ai passé une bonne partie de la matinée à rechercher le thème musicale de ce film d'Oshima : Furyo (en europe, on se demande pourquoi !?), Senjō no Merī Kurisumasu, en Japonais, Merry Christmas Mr.Lawrence, en Anglais. 
La bande son du film est écrite par Ryuichi Sakamoto,
http://www.youtube.com/watch?v=1pVo7zoS8UI&feature=related
Sakamoto, avant tout musicien, joue un des rôles principaux dans le film ainsi que David Bowie, tous deux y apportent un esthétisme et une émotion peut-être un peu trop théâtral, mais qui confèrent à ce film quelque chose d'un peu à part.
Même si selon mes souvenir la dernière scène du film, entre le colonel Lawrence (Tom Conti) et le sergent Hara (Takeshi Kitano), me toucha plus profondément... sans doute en raison de cette puissance émotive que possède Takeshi Kitano, il faudrait que je le regarde à nouveau.

Au fil de mes recherches, je tombe sur une autre bande son composée par Sakamoto, elle attire mon attention parce qu'elle me rappelle, un album
 d'Olafur Arnalds que j'aimais particulièrement et qui m'avait été promis... mais ne me fut jamais donné... 
Cette bande son, c'est celle du film Tony Takitani de Jun Ichikawa. Je découvre qu'il a été réalisé d'après une nouvelle d'Haruki Murakami, écrivain que j'apprécie depuis ses débuts, je lis donc le synopsis et... prend une claque !
Voici le début de cette nouvelle, en Anglais :
http://www.newyorker.com/archive/2002/04/15/020415fi_fiction. 
Les abonnés de The New Yorker's (j'en connais) pourront la lire en entier.
Puis une seconde (claque), en regardant le film ! 
Ci-joint la bande-annonce et le film en six vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=gxdQbc9L8KU ,
http://www.youtube.com/watch?v=Wi6bA7Sgm88&feature=related (en v.o. sous-titré en Italien).
Parti d'une simple idée que j'avais en tête ce matin, j'ai pénétré doucement mon univers émotionnel, sans avoir prémédité d'en atteindre une fois encore ce même et ultime paroxysme...
Pour être, moi-même, resté en compagnie de toute une série de vêtements féminins, de taille 36-38, de même qualité, choisis avec la même passion... portés avec le même naturel, la même grâce et le même bonheur.
Et avoir vécu de longs mois avec ces vêtements comme avec autant d'ombres d'elle...
La comparaison avec cette nouvelle pourrait s’arrêter là, s'il n'y avait aussi cette solitude... Pour moi, tous ces détails, dans cette histoire comme dans tant d'autres évocations faites tout au long de ce blog, toutes ces correspondances qui toujours m'interpellent, m'apparaissent comme des vies parallèles, des indications, comme un fil que l'on tire ou que l'on suit, pour ne pas se perdre...

Allez, une dernière, toute en délicatesse...
http://www.youtube.com/watch?v=LGs_vGt0MY8&feature=relmfu

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