(journal de mes sensations)

mercredi 29 mai 2013

Nature et simplicité...

Depuis mon retour du Mexique et tout particulièrement de l'Oaxaca, plus que jamais l'envie profonde d'un retour à la nature, à la simplicité... me taraude. Cette immersion dans l'essentiel m'a rappelé la seule chose à laquelle j'ai toujours aspiré. Manque de courage, de caractère... qu'importe ! Je n'ai péché que par ces excès que me faisait miroiter la société... sans jamais, il faut bien le dire, me compromettre tout à fait. Ce qui explique mes échecs ; ne réussis que ce qui est entrepris avec cœur. Mes convictions n'ont, jusqu'à présent, jamais été en adéquations avec mes actions... J'ai, presque toujours (tout de même, j'ai réussi deux trois bricoles), manqué de cœur ou d'estomac dans ce que j'entreprenais par nécessité.
Partir, pour cultiver toutes sortes de plantes aromatiques et médicinales... un potager ; élever quelques poulettes et trois ou quatre biquettes... Un ou deux chiens et quelques chats... Un sanglier (que je nommerai "monsieur Groin"), et une oie blanche (pour habiller ma conscience) !
Quoi d'autre ? Un fusil, pour les indésirables... Dès lors que vous voulez être tranquille et que vous y parvenez, il se trouve toujours des empêcheurs de tourner en rond, des redresseurs de tords, des montreurs de droits chemins, des gens pour vous dire ce qu'il faut faire... pour venir vous emmerder.
Il y a ma campagne bien entendu, mais je suis tenté de voir plus loin. Là où les éléments favorisent la nature, la simplicité. Où il n'est pas utile de se chauffer, de se couvrir de la tête aux pieds... Qui plus est, au bord où pas très loin de cette mer encore nourricière. Sans pour autant tomber dans le cliché de l'atoll et des lagons, de l'île déserte ou non...
Enfin, je dis cela, mais je crains que l'odeur de terre et de poussière de la veste de velours côtelé de mon grand-père et celle des fanes de pommes de terre ou du bois qui brûlent me manque.
Quoi qu'il en soit, mon avenir semble doucement s'éclaircir.
Qu'il s'agisse pour certains d'un manque flagrant d'ambition, d'une fuite ou de je ne sais quelle lâcheté, ils n'imaginent pas à quel point ce qu'ils peuvent dire et penser m'indiffère...

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