(journal de mes sensations)

mardi 28 mai 2013

L'un ou l'autre.

Ces instants si heureux qu'on ne peut en prendre pleinement conscience, une fois devenus souvenirs s'avèrent souvent les plus douloureux ; comme-ci la conscience voulait se venger d'avoir alors était écartée ! Tandis que ceux qui sur le coup étaient si pénibles, si douloureux paraissent avec le temps s'être adoucît.
Certains de ces souvenirs sont, chez moi, d'une précision diabolique, frôlant l'hyperréalisme. Je me rappelle chaque attitude, chaque geste, je peux encore ressentir ce qu'alors je ressentais pour chacun d'eux. Je me souviens, entre autres, de ses bains, de nos verres de vin et dîners partagés... de mille et un détails intimes, de mille et un charmes...
Ce qui a changé, c'est que désormais, je peux observer ces scènes passées sans être dévoré par mes émotions... encore que... il arrive parfois... Je peux scruter ces souvenirs, jusqu'à presque en jouir... presque !
Ce dont hier je tirais sans le savoir un immense plaisir ; aujourd'hui, en ayant pleine conscience, je ne peux plus en jouir.

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