(journal de mes sensations)

lundi 13 mai 2013

C'est à dire.

Avant j'aurais été inquiet de cette faiblesse ; abandonner cet espace, claquer la porte fièrement... puis revenir une fois encore ! Mais aujourd'hui, je n'en suis qu'ému, et je reconnais qu'au fond je ne m'en sens que mieux... Ce pour quoi cela pourrait me faire passer m'est désormais bien égal, je ne suis que celui que je suis. Incapable de nuire excepté à moi-même... Et s'il m'est arrivé de commettre l’insupportable, c'était sans mauvaises intentions, ce n'était que le débordement d'un profond désarroi.
Bon ? Je m'y sens bien ! Certes, un petit rafraichissement ne serait pas du luxe. Cette tentative d'un autre espace m'en a donné l'envie. Oh, quelque chose de simple, presque indéfinissable, tout aussi minimaliste. Il ne s'agit que d'un écrin, si j'ose dire. Quoi qu'il en soit, l'essentiel n'est pas là !
J'accepte de ne pas oublier... J'accepte que le fait de ne pas toujours en parler ne signifie pas forcément de ne plus en être habité ; et même que cela me submerge encore, parfois... souvent... J'accepte de vivre avec ce manque, ai-je le choix ? Faire du mieux possible, quand bien même je ne suis capable que de peu. J'accepte que la seule chose qui soit en fait pathétique, ce soit la qualité de l'estime que j'ai pour moi, et de corriger cela. Bref, j'accepte tout... vaincu, mais finalement, heureux d'être rentré !
Voyons jusqu'où nous irons...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire