(journal de mes sensations)

samedi 16 avril 2011

Changeons de sujet...

Deux envies subsistent, pleurer et dormir ! Un retour en enfance...
J'ai réglé quelques comptes hier, dit à certain, ce que je pensais d'eux, et par la même occasion ce que je pensais de moi. Curieusement j'ai la naïveté de me demander ce qui leur a été le plus pénible. Je continue mon travail de sape ! Il me suffit de me voir dans le regard des autres. Je suis mon meilleur ennemi ! 
Tout pourtant portait à penser que ça irait ! S'il n'y avait eu cette fin de mars, ce début d'avril...
Et, merde ! changeons de sujet.
Aujourd'hui, j'ai emmené ma grand-mère faire quelques courses. Que la vieillesse est ingrate, on ne sait plus quoi faire de son corps et on oublie sa tête. Elle, pourtant si bonne, comme punie par la vie qui ne lui a jamais rien offert. On a peu de temps et ceux qui s'abandonneront au vieillissement, devenant petit à petit, insidieusement, prisonnier de leur corps, leur seul loisir, ou punition selon leur comportement, sera de revenir sur ce qu'ils ont fait durant leur vie. Observant les personnes âgées, leur regard recèlent tantôt d'effrayants abîmes, tantôt une âme affolée cherchant à s'échapper et d'autre fois comme une résignation, une lassitude. 
Allongé dans le noir, je m'observe et y voit toutes ces choses... J'allume alors la lumière, je ne cède jamais à la panique, même issue des songes, et je regarde, pour me calmer, des photos d'elle. Qu'a-t-il put se passer ? C'est à ce moment que commence le pire de mes cauchemars... 
Et, merde ! Changeons de sujet.
Hier avec J., trois heures à l'Aqua Mundo, piscine à vagues, des chutes d'eau, deux grandes rivières agrémentées d'espaces jacuzzi, etc. D'immenses toboggans ou je me brûle les fesses, de la végétation, et des ploucs obèses avec leur progéniture hurlante... Un seul avantage, on s'y sent moins con et J. affiche un large sourire, m'attrape tout à coup et m'embrasse... Un petit geste qui me liquéfie, c'est le bon endroit, qui me réchauffe le coeur. Je suis un tendre, j'ai besoin qu'on me parle, qu'on m'embrasse et qu'on m'aime. D'exister dans le regard de ceux que j'aime.
Rentré, fourbu, mon oreille me faisant mal... Je pense à elle...

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