(journal de mes sensations)

samedi 18 juin 2011

Quel sens ?

Le problème, c'est qu'étant seul, il m'est parfois difficile d'amorcer l'imagination, une fois parti je suis alors dans mon élément, je sens qu'il y a une certaine fluidité et même quand ce flux prend de la vitesse, il me semble tenir de mieux en mieux le cap. Je n'ai pas l'intention de dire que je suis satisfait de ce que j'écris, ou encore que mon style s'améliore, non ! mais je prends de plus en plus de plaisir et indéniablement cela me vient plus aisément qu'avant. Je m'applique à écrire chaque jour avec la même attention que ce soit pour prendre une note d'ordre pratique, envoyer une lettre ou un mail ou, si les émotions sont là, écrire sur ce blog (sinon, faire appel au courage...).
Rien de comparable avec celui qui se dit : j'aime la peinture, je vais apprendre à peindre puis peindre et pourquoi pas en vivre ! Je trouve cela admirable, cette volonté, cette d'obstination, ce déterminisme... mais ce que j'évoque, ce serait plutôt : je ne sais pas comment bien peindre et même s'il existe une façon de bien peindre... mais naturellement, je prends mon pinceau et je m'applique avec passion à... me soulager ! Je n'ai pas de but précis, de projection dans un sens ou un autre, cela doit sortir !
Ce trop plein d'émotions, de sensations, qu'une singulière perception de ce qui nous entoure provoque. Toutes ces questions, que tous nous nous posons, certes, mais sans y prêter la même importance, me hantent et me tourmentent. 
Quant aux moyens d'expressions, ils sont propres à la sensibilité de chacun. Peindre, chanter, écrire... sont des témoignages, rien de plus et rien d'autre. Le témoignage de ce que j'endure dans mon for intérieur. 
Pour ce qui est de l'aspect extérieur d'un sujet aussi intime que, par exemple, cet amour pas ordinaire que je... des millions d'êtres humains ont connu les mêmes tortures. Mais...
Quoi qu'il en soit, si par ce que j'écris, je touche un seul être, c'est que je ne suis pas seul ! Et mes mots prennent alors un sens.

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