(journal de mes sensations)

jeudi 9 juin 2011

Insomnie

Presque deux heures du matin, impossible de dormir, je somnole depuis quelques heures entre rêves et réalité...
Au-dessus, le bruit de talons féminin, voilà trois fois que je les entends à la même heure, elle doit travailler dans un restaurant ou dans un bar ou alors c'est une sacrée fêtarde...
Mes pensées partent en tous sens, sauf une, comme un fil d'Ariane...
Jamais rien de très concret, je veux dire qu'il n'y a là que des choses que je ne peux qu'écrire, je ne réfléchis pas à la meilleure méthode pour installer ces tringles à rideaux achetées la veille. Étonnamment, je pense rarement l'aspect pratique ou stratégique des évènements, cela me vient naturellement au moment d'agir. Autant je semble perdu dans de perpétuelles réflexions, autant dès qu'il s'agit d'agir, c'est-à-dire pour moi, une fois contre le mur, je suis dans l'instant, dans l'immédiat muni d'un bon sens naturel qui vient sans effort... Le reste du temps, mon esprit mouline à échafauder des situations que beaucoup qualifieraient de rêves éveillés. Ma tête ne cesse jamais de produire de petites histoires entre rêves et réalité, entre probable et invraisemblable, comme ci ma raison se mélangeait à mon âme... Et, étrangement, de temps en temps, cette imagination s'avère être un pressentiment qui probablement se réalisera... Cette activité cérébrale me donne la sensation d'être branché sur des ondes universelles parcourant une autre dimension, originelle... Je ne sais ni comment, ni pourquoi, je crois que j'ai toujours été comme ça.
Plus prosaïquement, je n'ai toujours pas de branchement "adsl" et les "hot spots" sont vraiment capricieux et lents. Certes, c'est mieux qu'avec mon iPhone, mais ça prend un temps exaspérant, sans compter le nombre de fois où il me faut tout recommencer... charger cette photo la dernière fois, m'a porté sur les nerfs au point qu'il a fallu que j'aille prendre l'air et un verre, une fois fait pour ne pas tout foutre en l'air ! C'est presque une épreuve d'écrire sur ce blog dans ces circonstances. C'est de ma faute, je ne peux m'astreindre que très difficilement à écrire sur mon traitement de texte pour ensuite copier le résultat, je dois écrire directement sur le blog ! malgré le manque d'aspects pratiques, les "bugs" qui effacent tout mon travail parfois... 
Je dois être sur la brèche, acculé, pour sortir le meilleur de moi.
Je suis fait pour l'intranquillité...
Même si, par ailleurs, j'aspire de toutes les cellules qui me constituent, à cette sérénité étonnante qui me recharge, me dynamise ; cette renaissance fulgurante, que je ne ressentais qu'après lui avoir fait l'amour... Mon élixir de jouvence !
Il faut que je dorme un peu, je me lève dans moins de deux heures.

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