(journal de mes sensations)

lundi 12 novembre 2012

Mascarade

J'imagine que ce que je viens faire ici, c'est chercher à me libérer... M'épancher ! Profitant d'un anonymat, certes, relatif... parce que quelques-uns m'ont rencontré, d'autres me connaissaient... pensaient me connaître. Sans oublier, comment le pourrai-je, celle qui fut ("est", peut-être encore... Oh ! Quelle pudeur) l'idée fixe, le propulseur à poudre, la mèche et l'étincelle... de... hélas aujourd'hui, ma navette Odyséenne... 
Donc, sous couvert d'un masque, je balance, si possible en cadence, tentant d'imiter avec des mots, ces corps qui dansent... Je balance et dénonce ces ombres qui planent d'âme en âme et s'attardent sur la mienne. 
Je m'accoutume et force mon impudeur un peu plus loin, pour voir si au-delà de ces confessions d'émotions, se trouve une demeure où siège, cet usurpateur, conducteur, despote de mes humeurs.
Parce que je ne me livre qu'en lambeaux, et bien que mon masque ne cache que l'accessoire, l'inutile de savoir... je sens bien qu'il subsiste des endroits noirs où se tapissent des tumeurs non encore révélées... Que tout n'est pas encore exposé, que tout n'est pas encore lumineux... Qu'il reste des masques à faire tomber.

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