Dans les bois, on sent la présence musquée des animaux sauvages, on pourrait presque les suivre...
La cloche de l'église compte le temps qui ici passe moins vite, on s'y enrichit, intérieurement.
Je retourne sur les pas de mon enfance, dans ces genets où, Indiens armés d'arcs et de lances, nous nous embusquions. Ces grands chênes où, traqués par des loups imaginaires, nous trouvions refuge...
Un peu plus loin, les potagers que nous rançonnions et les cabanes de bottes de foin ou de maïs où nous cachions notre butin. Avant de disparaître dans les bois touffus et sombres, pour manger les pommes et les prunes glanées bien que pas assez mûres et fumer de la "ranquille"(araliacée), nous donnant des coliques qui sonnaient précipitamment l'heure du retour, sous le regard amusé et félin des vrais chasseurs...
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