Bon sang, ce regret que j'ai de m'être tant livré ! Ce mouvement de révolte intérieur contre moi-même qui monte et m'enfle ! Cette déception jusqu'au dégoût des autres. Ce goût d'amertume que je cracherais à leurs pieds sans même un regard si j'étais un autre que moi-même.
Être hautain et odieux pour à mon tour me lâcher, leur dire à ces girouettes ce que je pense d'eux parfois. Avoir l'audace de souffler le glacial sur leur inéluctable tentative de réchauffement. Claquer la porte et disparaître. À jamais ! Les laisser stupéfiés pour m'avoir sans cesse estomaqué. À quoi sert de menacer qu'un jour il y en aura assez, alors que jamais je ne suis considéré ?
M'obstiner à composer avec ces incapables à se tenir en équilibre, m'empêche de m'émanciper, d'exister.
Mon sac est plein et j'en reste sur le cul ! Mais ce n'est que de la colère, moins contre eux que contre moi-même.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire