Plus de pronostics sur les jours à venir. J'avais supputé un mois d'octobre riche en évènements, bien entendu heureux, je ne peux que constater à quel point il commence mal. Présager n'amène que des déceptions, sans doute mieux vaut-il se concentrer sur chaque jour sans rien attendre du suivant.
Quoi qu'il en soit, mon avenir est plus qu'incertain, alors vivre au jour le jour et gérer les catastrophes au fur et à mesure qu'elles se présenteront n'est pas la plus mauvaise chose à faire.
En rentrant de ma journée de travail, j'avais l'intention d'aller courir afin de suivre mes bonnes résolutions. Le ciel n'était que douteux et sans doute pas suffisamment pour justifier mon renoncement. Non, décidément cette flemme est tenace, la moindre déstabilisation psychologique est, elle reprend le dessus, m'apportant les meilleures raisons qui soient de ne pas me surmener en ces temps difficiles. Je fis donc une sieste !
Fort de cette oisiveté, je finis "Le petit ouvrage inachevé" de Paul Léautaud pour m'engouffrer dans ses "Entretiens avec Robert Mallet". Dans le premier, je découvris quelques caractères dépeints de femmes en amour qui me rappelèrent tant ceux que je connus. Quelle finesse de jugement dans des propos qui se veulent plus spontanés et directes que littéraires. Et que dire, sinon la même chose, de son avis sur la jalousie en amour ; de cette capacité d’indifférence qu'ont certaines femmes à se donner ; ainsi, que pour la majorité d'entre-elles, d'être perpétuellement animées de sentiments contraires. Cette maîtrise qu'elles ont de leurs désirs, de plaisirs charnels s'entend... Quant à l'amour vénal, il semble qu'il n'y ait là rien d’immoral... pour certaine. Il y a cinquante ans les féministes vilipendaient cette "dépendance instaurée", depuis, seul l'état d'esprit a changé (j'entendis même un jour un murmure qui semblait vouloir justifier cela et qui disait : "en temps de guerre...").
Et cette phrase que je ne résiste pas à écrire ici : "J'ai connu une femme si économe en toutes choses, qu'en faisant l'amour, elle regardait à sa "jouissance"."
Aucune misogynie ici, pour ma part, seulement faire valoir une certaine clairvoyance ! J'accepte et revendique même une évidente misanthropie, mais j'aime trop les femmes alors, comment ne pas les haïr de temps en temps ?
Lire et écrire surtout, voilà bien deux occupations qui me font oublier, l'espace d'un moment, mes soucis et mes préoccupations...
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