(journal de mes sensations)

jeudi 6 octobre 2011

Etat d'âme

Cette tristesse qui suit la colère, et qu'une sensation de néant accompagne, comme je la connais bien depuis ces dernières années... 
Petit et jusqu'à il y a peu, j'étais terrorisé à l'idée qu'il me faudrait un jour mourir et plus encore que cela puisse se produire le jour même, la nuit ou le lendemain, trop vite... Depuis un moment maintenant, cela ne m’effraie plus autant, sauf l'éventuelle maladie faisant de vous une charge (plutôt mourir que ressentir l'agacement des autres), qui peut précéder cet inéluctable.
Ce sont, sans doute, ces états d'âme successifs qui m'amènent à penser que tout est à l'image de ces éphémères qui ne vivent que le temps d'une journée, naissant et faisant sans choisir ce pour quoi ils sont faits : tenter d'atteindre la lumière et mourir ! Ou encore, à une route de campagne isolée, où seul un réverbère en éclaire un étroit tronçon ; sortant de la pénombre vous traversez la lumière puis disparaissez à nouveau.
Peut-être qu'après chaque colère, je prends conscience de ce que je suis, de mon insignifiance dans cet infini qui m'entoure. Peut-être que j’accède alors à cet univers où je suis, selon moi, tout ; selon ce qui n'est pas moi, rien ? 
Peut-être aussi est-ce cette perception chez moi qui rend vains tous sentiments médiocres, même si je ne peux éviter d'y céder à chaud.
Je sais, il ne s'agit là que de colères rentrées, qu'expriment, involontairement, les traits de mon visage, qui n'a jamais su rien cacher...
Heureusement, il y a l'amour, enfin c'est ce que je croyais... C'était sans compter avec ça :
http://www.youtube.com/watch?v=fEwWM2hlWI0
The sun's gone dim and the sky's turned black
Cause I loved her and she didn't love back
Johann Johannsson.
Si peu de mots pour dire autant... que mes bavardages.

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