(journal de mes sensations)

vendredi 23 septembre 2011

Anecdote signifiante

Je pense continuellement à cette anecdote depuis maintenant trois jours sans savoir pourquoi. Elle me trotte dans la tête telle une ritournelle sans que je puisse m'en débarrasser. Plus exactement, il s'agit de ce genre d'expression, percutante d'être tant approprié, qui vous vient spontanément en réaction à un évènement ou à la vue d'un individu... un sentiment immédiat, donné à celle qui me la répétée par une de ses plus proches amies. À propos d'un individu que je ne connais pas personnellement (et que je ne désire pas connaître), personnage à qui j'ai déjà vaguement fait allusion au cours de ces pages, en le citant par sa profession... 
De mémoire, ça donne à peu près ça : "... c'est le genre de type qui, quand bien même il s'acharnerait à se laver les mains, elles sembleront toujours sales !
Parfois une phrase entendue vous revient, sans raisons apparentes, de la même façon qu'une de vos oreilles se mette à siffler tout à coup. (petit on me disait que quelqu'un pense à moi... et, j'y crois, c'est maintenant l'alarme qu'une connection sous surveillance, parce que précieuse, à ces ondes qui unissent les âmes, a lieu... C'est particulièrement fiable, je l'ai vérifié à de très nombreuses reprises et pas plus tard que mardi dernier). 
Bref, je me remémore la scène telle qu'elle me fut racontée, les personnes en cause, et surtout les circonstances dramatiques, précises. Je fouille dans le tumulte de ces étonnantes intuitions ; mon problème, c'est que ces flashs intuitifs, éveillent aussi mes peurs, actionnent le prisme de mon esprit... 
Je ne dois pas interpréter, juste recevoir sans émotions, sans sentiments... je ne suis pas assez fort !...  Mais j'en comprends le sens, j'en saisis l'essence... Je tente de museler mon ego... Qu'exige donc mon orgueil ? Sinon de voir moins loin que je ne peux le faire. L'émancipation, atteindre la pleine puissance de mes sens, impliquent nécessairement l'annihilation cet ego aliénant.
Éliminant toutes les idées qui m'écoeurent... reste... je l'espère, pas un drame ! 
Voilà, j'imagine que cela peut paraître abscons à qui n'est pas elle ou moi. Mais que voulez-vous, je n'écris pas ici pour être compris... (sinon je finirai mes phrases, oubliant ces points de suspensions fétiches) mais plutôt pour témoigner de ces sensations que j'ai, qui ne furent jamais aussi fortes qu'avec elle, et qui sont à l'origine de l’existence de ces pages... 

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