(journal de mes sensations)

mercredi 11 juin 2014

Animalité...

Belle course ce matin ! Certes, pas comme au temps de ma splendeur, où il m’arrivait même de courir avec une raideur particulièrement localisée que je m’appliquais à camoufler… il faut dire qu’alors je pensais à elle, enfin plus précisément à ses élégantes et émouvantes singularités… mais, je m’égare… C’est à cause du coq de la ferme voisine qui ce matin tôt a commençait à s’époumoner… pour repousser d’éventuels concurrents et aussi pour vanter la puissance de ses hormones… Je n’en fais pas une maladie… mais, de temps en temps, l’idée d’une bonne "saillie", pour un vieux (n’exagérons pas, tout de même) loup comme moi, me remue hormones et sang ! Veinard de gallinacé ! Tu comprends pourquoi un jour tu finiras dans une sauce au vin.    
En huit jours, la forêt s’est métamorphosée, c’est à peine si je la reconnais ! Tout s’y redresse, s’érige, semble prêt à exploser. De ces vaches, au loin, émanent cette odeur forte et caractéristique que l’on retrouve dans le lait, pas celui des supermarchés, celui acheté à la ferme. Une odeur à la fois fascinante et écœurante…
Il fait déjà chaud, je transpire à grosses gouttes ; aucun problème de souffle, malgré ces quelques cigarettes prises hier soir en arrivant, aucune raideur musculaire ni douleur articulaire… presque le pied !
Salop de coq ! Bon sang, je ne suis pas de bois… enfin, presque...
Ah ! que tout cela me semble compliqué… 
Quoi qu’il en soit, aujourd'hui et demain seront de belles journées, profitons de cela avant de rentrer.

1 commentaire:

  1. Les hormones bouillent de pareille manière, que l'on soit homme ou femme ou coq (sourire). Au diable l'âge et le langage politiquement correct lorsque le corps se rappelle à nous en indiquant que trop c'est trop....ou que, pas assez ou trop rare, c'est pas le pied.
    Compliqué...ah ça... c'est une autre histoire.
    Belles journées ensoleillées à vous, cher diariste.

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