(journal de mes sensations)

vendredi 31 août 2012

Question de tempérament.

Dernier jour du mois, pas couru depuis dimanche dernier... Il faut vraiment que je m'y mette, je ne suis pas au niveau de cette course, prévue mi-octobre ! Je n'y renoncerai pas, mais je risque le pire : la honte de ne pas finir ! Conclusion, il faut absolument que je limite la casse en m'y attelant, sérieusement... Bon sang que je n'aime pas ce mot, sérieusement ! En fait, moins le mot, que la façon qu'ont, certains donneurs de leçons, souvent aigris, invariablement obtus... de vous le balancer en pleine figure à chacun de vos échecs, erreurs ou déveines. Sérieux ! Leur mot d'ordre, leur vie. Attitude qui, non seulement les protège de toutes expériences qu'offre la vie, mais qui leur confère ce même visage tout au long de leur vie qu'ils auront une fois dans leur bière, parce que pour eux, il ne suffit pas d'être sérieux, il faut le montrer et pour cela, le porter sur le visage. Cette tête qu'ils tirent ! 
Et, quand bien même, vous réussissez quelque chose, ils viennent alors vous dire, en vous regardant par en-dessous, que vous avez eu de la veine, cette fois-ci... " La déveine est bien ennuyeuse, mais la veine à quelque chose d'humiliant." Jules Renard. On en connaît la cause, le regard des envieux...
Quoi qu'il en soit, me voilà au pied du mur. Je dois, impérativement, courir ! Ce n'est pas que je n'en ai pas envie, une fois encore, c'est par manque de motivations. Mon poids, la sensation de bien-être qui suit l'effort, ne sont pas suffisants. Il manque un autre moteur... une autre à... enchanter.
Seul, je ne vaux pas l'ascèse, je ne vaux pas l'effort, je me contente de me maintenir, cela me semble, suffisant... 
Pour être honnête, il n'y a pas, pour moi, de plus puissantes motivations que celles, d'être flatté, encouragé, regardé, incité... par celle qui me plaît ! Ça me galvanise, me dispose à tout, me rend infatigable... Qu'une relation génère un bon stress, mon corps et mon esprit savent alors réagir au mieux. 
Finalement, le reste du temps, quand je ne suis pas enflammé, je m'économise... Mais, au bout d'un moment, ça me gonfle !

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