(journal de mes sensations)

vendredi 17 août 2012

Fin des vacances. Encore un rêve étrange et quelques espérances...

Encore un rêve surprenant. La mer, un ciel plus blanc que bleu et des étendues de sable blond semblant infinies... Un littoral que je connais et qui me touche... Et puis, vous allez me prendre pour un obsédé, mais il y avait des femmes, toutes blondes, rousses, aux cheveux longs, à la peau blanche et délicate, sylphides... Un peu comme ce que j'ai connu du Danemark... Caricaturé ! Certes... mais pas tant que ça ! 
Qu'est-ce qui peut bien m'attirer dans ce pays et, pourquoi le revisiter en songe de temps en temps ? Il y a dans mon inconscient d'étrange choses... 
En attendant, d'y retourner un jour, je dois reprendre le travail, dimanche prochain. Et ça me désespère ! Pour tout dire, je n'en ai pas envie ! Ces trois semaines sont passées trop vite, même si j'ai, parfois, souffert du manque de... solitude.
Demain nous rentrons sur Paris, je déposerai J. et sa mère et V. dans leur foyer ; la cohabitation s'est plutôt bien passée, même s'il y eut de ces exubérances propres à ceux qui décompressent un peu... Je suis plutôt de nature introvertie et les excès des autres me poussent plus encore à rentrer dans ma coquille, je ne sais jamais comment réagir... J'ai toujours des doutes quant à la spontanéité, la sincérité ou plus exactement, la justesse de ces effusions, qui, invariablement, me laissent circonspect, sinon agacé... Bien sûr, cela se ressent et génère chez l'autre des réactions, qui le plus souvent s'expriment sur le ton de la plaisanterie ; mais de quelque ordre soient-elles, cela a pour fâcheuse tendance de me faire culpabiliser... De plus la situation n'est pas franchement ordinaire... D'avoir été si proche, nous gardons une certaine intimité spirituelle, mais sommes devenues des étrangers, physiquement et dans nos comportements. Les épreuves que nous avons vécues chacun de notre côté nous ont changé. Chacun est resté intègre avec sa nouvelle personnalité et vis-à-vis de celle de l'autre... Reste un lien familial fort, étonnement platonique et, du respect. Seul bémol, peut-être, ce léger trouble dans ma relation avec J. et même avec V. Leur comportement ne fut pas tout à fait le même comme lorsque nous sommes seuls. Rien de grave, et nous avons cependant réussi à nous retrouver, le matin au cours de mon jogging et pour quelques ballades... Avec J., nul besoin de dire trop de mots... Du reste, cette complicité révélée ne fut pas sans éveiller un soupçon de jalousie, bienveillante.  
Demain soir, je n'aurai personne avec qui composer, avec qui échanger, de qui me plaindre... Et bien qu'ayant hâte de retrouver mes habitudes de solitaire, je crains aussi la douleur de ces premiers jours... Sans compter que quelques épreuves matérielles, qui devraient s'éteindre à la fin du mois d'octobre, me préoccupent un peu ; ainsi que ma capacité à supporter l'ennui que me procure mon travail.
Je sais par expérience, que dans quelques jours, tout, ou presque, aura repris son cours. Avec juste le changement qu'il faut pour progresser encore et pourquoi pas, faire de belles rencontres, vivre de remarquables instants...

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