(journal de mes sensations)

mardi 28 août 2012

Petit à petit...

Encéphalogramme plat ! Mon activité cérébrale est loin d'être gazeuse. En plus, un léger acouphène linéaire et continu comme le son des machines de contrôle du rythme cardiaque dans les hôpitaux, accompagne la sensation précédente, comme la confirmation sonore, qu'il ne se passe rien.
Un coup de fil de N. interrompt ma sieste. N. me lit une lettre qu'elle a reçu, un épisode lié à des histoires privées un peu longues à raconter ici... Les propos sont effarants, presque obscènes tant ils sont lourd de tentatives de manipulations, malveillantes. Comment peut-on penser que le destinataire de ces mensonges, puisse être assez stupide pour ne pas en deviner les intentions cachées ?
Bref, sur le coup, je reconnais être un peu choqué, d'autant plus que, je suis celui qui dans cette histoire, est clairement visé. L'intérêt étant, bien entendu, d'isoler N. pour qu'elle fasse marche arrière et rentre dans le rang comme-ci rien ne s'était passé... Démarche d'autant plus stupide, que je ne suis pas l'instigateur de l'attitude de N., je n'ai fait que choisir mon camp et soutenir ceux qui sont dans celui qui me semble juste. 
Impossible de reprendre cette sieste qui, de toute façon, bien que nécessaire, m'intoxique.
L'envie soudaine d'aller me faire couper les cheveux ; tripoter la tête, par ma belle coiffeuse... Je suis plutôt satisfait de cette coupe courte, osée fin juillet avant de partir à la mer. Je ne regrette pas mes cheveux longs. Jamais je n'aurai pu imaginer cela il y a encore quelques mois, comme quoi...
Dix ans de moins, me disent mes proches. Déjà que je ne fais pas mon âge, c'est une bonne affaire.
Cette balade dans Paris m'a fait renouer avec ma voix intérieure, celle qui me bassine en permanence lorsque je suis seul, c'est-à-dire les neuf dixièmes de mon temps. Elle s'était tue depuis le début du mois d'août et j'étais conscient que quelque chose avait changé sans réellement pouvoir définir quoi. Je m'en aperçois maintenant qu'elle est revenue, sans doute lui fallait-il un peu de temps et de silence pour reprendre confiance et, doucement, sans heurts ni hurlements, reprendre ses habitudes. Ce n'est qu'une fois rentré chez moi que je me suis rendu compte qu'elle s'était réinstallée et m'avait accompagnée toute cette après-midi.
Serait-ce ce qui faisait défaut à mon imagination ? Ne me manquerait plus alors, qu'un autre essentiel, plutôt plaisant celui là, mais pas facile à trouver, pour que je puisse m'envoler...

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