(journal de mes sensations)

lundi 13 août 2012

Mutation

J'ai la sensation d'une grande confusion ! À l'évidence je suis en pleine mutation. À l'oeuvre pour me préparer à élargir le champ de mes émotions, retrouver ces autres sujets que j'affectionne ; en découvrir aussi... Je dois refermer cette boîte de Pandore... et ne plus y penser. En attendant de pouvoir y revenir pour alors, l'autopsier ! S'il n'y avait pas ce sentiment, si puissant qu'il subsiste encore et à tout, il y a longtemps que j'aurais détaillé, au scalpel, en historien objectif, toute la conscience et la connaissance que j'ai de cette histoire...
La villégiature de ces derniers jours, m'a obligée à renouer avec certaines réalités, dont principalement celles de mon corps et de ses envies. Ce brusque changement de quotidien a amplifié et accéléré un travail de fond, trop tièdement commencé... Aidé, je dois l'avouer, par la multitude de corps féminins s'abandonnant avec lascivité aux caresses brûlantes du soleil et à mon regard tout aussi enthousiaste, durant ces derniers jours... 
La mutation a donc commencé, j'ai la sensation de m'ouvrir à d'autres possibilités, ma conscience ne se sent plus tenue par aucune promesse, puisqu'elles furent faites, en pure perte, et surtout, à moi-même... 
Bien sûr, les circonstances au cours de ces vacances ne prêtaient guère aux rencontres passagères, à la gaudriole sexuelle, aux pulsions libertines, à la débauche... Mais en aurai-je été capable ? L'important est d'à nouveau en ressentir l'envie, le reste viendra petit à petit... Et ce désir retrouvé me mènera, peut-être, à une autre intimité partagée... Du moins je l'espère, parce que je sais qu'une fois ces pulsions assouvies, elles me lasseront rapidement si elles ne peuvent être exacerbées par une émotion bien plus paroxysmique... Je suis du genre à préférer l'onanisme, aux scrupules, aux malentendus...
Pour le moment, ce que je ressens, c'est une sorte de trouble, une lassitude, à la fois physique et mentale, qui bloque mes émotions, mes idées et par conséquent, mes mots. De plus je ne me suis pas encore retrouvé seul, je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller fouiller plus profondément les causes de ce séisme qui gronde. Nous sommes trois, ici dans ma campagne, je profite de cette compagnie, même si le besoin de solitude me presse. C'est une des leçons que le manque m'a donnée.
Ce soir elles regardent un film, les films comme beaucoup d'autres choses, m'ennuient. C'est l'occasion de m'isoler un peu et d'essayer de retrouver ce réflexe qui me satisfait tant. 
Comme je le disais à J., alors qu'après un refus, elle avait accepté de m'accompagner au cours de ma course matinale, sur son vélo et qu'elle en avait tiré un grand plaisir : le plaisir découle du désir comme de la volonté, sauf que dans le second, c'est toi qui décides !

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