Je ne suis qu'une cloche !
Que seul un battant peu ordinaire,
peut faire résonner !
Me marquer, de traces douloureuses,
qui cependant élèvent ;
d'empreintes dont le bleu apparent,
m'est immanent.
M'éveiller et révéler mon essence,
dans la souffrance... adulée !
***
N'échangerai pas trois ans de peine
pour une vie de joie !
***
Et je pense à ces nuits
où il fait beau comme dans un lit,
où les corps se dispersent sans inquiétudes.
Ces nuits passées à renverser les heures,
à réinventer le temps.
Où les cœurs font corps,
parfois jusqu'au cri !
***
***
S'éprouver, se retenir jusqu'au bout du souffle.
Jusque l'absolue nécessité de cette goulée d'air
entre deux profondes apnées, resurgir du gouffre.
Pour voir ce qui subsiste de cette noyade volontaire.
***
Subsiste cette petite musique,
ni prose, ni vers, juste un air,
qui sans cesse se renouvelle
et dont ce qui n'est pas saisi, se perd.
Survivent les émotions qui, bien qu'engourdies par de faux airs, bercent encore d'une douce folie, l'esprit.
Survivent les émotions qui, bien qu'engourdies par de faux airs, bercent encore d'une douce folie, l'esprit.
Donnent aux battements de cœur, un sens !
L'idée des mots tel un phénix !
***
Eviter d'abuser de ce Rosé couleur de cirrhose.
Les brûlures du soleil de Méditerranée.
Les sandales de cuir, trop glissantes !
Les sandales de cuir, trop glissantes !
Les criques isolées à l'eau couleur de noyade.
***
Regarder la mer ! La plus extraordinaire chose sur terre.
Le plus vaste des spectacles !
C'est méditer, on ne pense qu'elle, elle vous absorbe.
C'est méditer, on ne pense qu'elle, elle vous absorbe.
La mer, c'est la femme qu'on aime,
à la porté de tous !
***
***
Sans lyrisme, à quoi bon écrire ?
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