(journal de mes sensations)

dimanche 31 août 2014

Rentrée.

Depuis avant-hier soir, nous sommes, J, V et moi, à la campagne. Le temps est couvert, mais agréable. J’en profite pour reprendre mes courses matinales, non sans plaisir d’ailleurs ; mon dos semble s’être détendu, je peux désormais dormir étendu sur le dos... un régal !
Dans le vieux grenier de chez ma grand-mère, plein de poussière et de toiles d’araignées, j’ai déposé depuis plusieurs années toutes ces affaires que je ne porte plus ou qui ne me servent plus ou encore qui, à l’occasion de mes déménagements successifs, me paraissaient superflues.
Avec J nous y avons fait un tour, elle désirait voir si elle ne pouvait pas récupérer deux trois bricoles… V fait toujours partie de l’expédition, elle adore bouffer les araignées et toutes les sortes d’insectes assez gros que l’on y trouve et rêve tout particulièrement d’attraper une souri… Mais, à ma connaissance, il n’y en a pas, hormis quelques chauves-souris qui y dorment, inatteignables, à l’abri de la poutre faîtière.
Accrochée à une panne, il y a une scie de long, toute rouillée, là, dans un coin, de vieux réhoboams et ici la monture de mon grand-père ! Une vieille bicyclette, pour femme, avec des pneus blancs enfin, pour ce qu’il en reste…
Je me rappelle des haricots qui séchaient dans ce grenier, il y a bien des années… Je suis certain qu’entre les planches je pourrais en trouver. J’en sens encore les parfums…
Trois chemises plus tard… et une veste en croûte de porc, pour moi, nous en sortons tout décorés de toiles d’araignées.
Au loin, des bûcherons s’activent, le bruit des tronçonneuses appartient au paysage, tout comme ces tas de bois qui ont bien doublé depuis le début de l’été. L’hiver sera-t-il si rigoureux que cela ?

La rentrée s'annonce... Je crains, en plus de tous les emmerdements qui habituellement l'accompagne, les encombrements, avec mes nouveaux horaires... Si j'avais les moyens, je reprendrais volontiers un scooter, assez puissant pour aller au travail, assez maniable pour me balader dans la ville, assez vieux pour ne pas attirer les convoitises mais suffisamment robuste. Et une petite flamme, toute douce, tendre et chaude, une petite flamme à protéger, à rassurer, à cajoler... Ça en fait des vœux de fin d'été.

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