(journal de mes sensations)

dimanche 1 décembre 2013

Et puis, je n'arrête pas de gamberger...

J'ai remis à demain... une nuit médiocre et ce besoin, le premier matin de mes repos, de traîner au lit jusque neuf heures ; qui plus est, le premier du mois de décembre... et un dimanche ! Je déteste les dimanches...
Et puis, je n'arrête pas de gamberger...
J'ai classé quelques papiers... Enfin, j'ai ouvert le courrier qui traîne depuis... je jette les enveloppes et empile le reste dans une boite... je déteste ça !
On vit dans un monde où, au nom d'une soi-disant liberté, on a choisit de tout empiler... les lois, les procédures, les obligations, les devoirs, les droits... alors, forcément, ça finit par dysfonctionner.
Comme ce *µ%°#& de Windows qui bug depuis la dernière mise à jour... mais pourquoi j'ai pas pris un Mac ?
... Et cette poussière... Il faudrait que je fasse le ménage... Pff... on verra demain matin ; de toute façon, c'est mieux de le faire avant de se doucher... Je ne suis pas encore lavé... Ok ! Mais on est déjà l'après-midi... et puis, j'ai d'autres choses à penser, bien plus importantes ! Enfin... importantes pour moi...
Et puis, je n'arrête pas de gamberger...
15h00, un sandwich, debout dans la cuisine... pas lavé, coiffé comme un dessous-de-bras... Non ! Je ne pue pas... j'ai cette chance. Enfin, pas après trois jours... Ce qui fait qu'il faudra au moins trois jours de plus que pour un autre, pour que les voisins soient alertés par l'odeur... Je me fais pitié... parfois.
Et là... dans mes cheveux, quelques peaux sèches... comme des pellicules, c'est dégueulasse ! Bon sang, que ça peut m'exaspérer ce genre de choses !
C'est nerveux m'a dit le toubib...
Pourvu que mes nerfs n'aient pas aussi bousillé quelque chose à l'intérieur !
... Une sorte d'eczéma... plutôt bénin... Mais, dites-moi... vous ne seriez pas dépressif, des fois ?
De quoi j'me mêle ? File-moi donc un truc pour la tête, l'extérieur ! L'intérieur, je m'en occupe !
Et puis, je n'arrête pas de gamberger...
Franchement, je n'ai pas envie de mettre le nez dehors... Je boirais bien un café, ou je discuterais bien avec quelqu'un... Comme l'autre soir, enfin j'me comprends... Tout le reste... n'a aucun sens.
À vouloir pousser plus loin ce petit jeu, je me trouve 
tout-à-coup être un peu... limite. Allez, c'est plus sage que je m'arrête là.
Et puis, je n'arrête pas de gamberger...

7 commentaires:

  1. Alors voici un autre morceau de votre âme (sourire).
    Laissé ici il y a tant de mois.
    Ça fait "gloups" quand même, comme une drôle d'impression d'être un "voyeur" (un peu comme vous dites), ouvrir un courrier qui ne vous est pas destiné et lire la correspondance (très) intime d'un autre.
    Votre blog est bien un journal de bord, un journal extrêmement intime... J'admire la performance et, comme vous le précisiez aimablement sur un autre échange de commentaires, ce blog a un double impact : thérapeutique en personnel et soumis aux regards de l'autre.
    Intime tout cela...

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  2. Zut et re-zut mon commentaire s'est engouffré dans une faille du système, tirer la chasse d'eau et plus rien.
    Je tentais de vous dire...enfin, je saluais la performance de votre journal de bord, très intime, me faisant la réflexion d'être une "voyeuse".
    Porte bien son appellation, votre blog (sourire taquin).

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  3. Me v'là bien !! Le prime commentaire vient d'apparaître (soupir) !
    j'ai l'air...mais à quoi bon le dire ;-)

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  4. Sans doute un peu d'exhibitionisme ou plutôt ce besoin, parfois, de partager une intimité que je trouve encore "fréquentable"... mais pour combien de temps encore ?

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  5. Il y a en chacun de nous de l’exhibitionnisme, à plus ou moins fortes doses. Quant au besoin de partager une intimité, celle-ci se situant sur l'échelle virtuelle, elle peut perdurer et s'amplifier sans autre conséquence ni jugement.
    Par contre, si mes commentaires dérangent l'ordre établi de votre journal, je me retire dans un souffle : ma nature, ou plutôt mon éducation judéo-chrétienne m'ayant asservie au culte de la culpabilité, je ne veux ni désire vous gêner.
    Vos écrits me plaisent.
    Tout le temps (infini, je l'espère) où vous vous trouverez "fréquentable"....

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  6. Non, non ! Jusqu’à présent, je leur trouve plutôt un effet… effervescent ! Et, je peux même avancer qu’ils révèlent une habileté qui suscite chez moi une certaine curiosité quant à leur auteur… Alors, je vous en prie, ne m’en voulez pas si parfois je ne relance pas.

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  7. Plaisir de voir apparaître un nouveau billet aujourd'hui sur votre journal.
    Avec entre autre ceci que je relève (ci-dessous) sur la suite de notre fil de conversation pour deux simples raisons :
    Il est tard, je sens mon énergie refluer et ma concentration s'évaporer, rester ici même pour commenter une phrase d'un autre billet ne me dérange aucunement. Donc acte.
    J'ai aussi envie de rebondir sur le commentaire ci-dessus dont vous me gratifiâtes ce soir si aimablement.

    - Je vous cite : "Il faut dire que je n'ai jamais eu l'air commode... il y a comme une certaine froideur dans mon attitude, de celle qu'ont ceux qui ne sont pas forcément les plus forts (...)"
    Étonnante remarque qui n'enjolive pas, ne grime pas, ne leurre pas son monde. Et qui, en même temps révèle ce que nous désirons le plus reconnaître en l'autre : sa délicate humanité faillible.
    Tant d'hommes se comportent comme si la terre entière attendait d'eux qu'ils sauvent le monde, des supermen en puissance qui jamais ne pleurent.
    Serait-ce votre âge ou votre vie passée (et présente) qui vous a amené à faire de grands pas de géant (avec ou sans bottes), pour exprimer ne serait-ce que cette remarque ? Comme si nous n'avions finalement pas à désespérer de l'humanité, en fin de compte...

    - Le temps avance dans la nuit et je n'arrête pas de revenir en arrière pour corriger les coquilles de clavier ou juste...les miennes.
    bref.
    Votre curiosité est légitime (et la mienne donc !), je n'ai pas votre talent de conteur pour décrire explicitement ou...implicitement qui je suis. Je vous lasserais rapidement, et puis ce n'est pas mon blog. Je suis ici chez vous ! (sourire)
    Ne voyez dans ma dérobade aucune coquetterie féminine, ni quelques amorces de style, il n'en est rien, je vous le dis.
    Je crois fermement (et encore plus à vous lire -votre journal-) que l'implicite est bien plus sincère qu'une présentation à la "speed dating". Voir apparaître une silhouette par ses écrits, qui ne nous sont destinés, est bien plus "parlant".

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