Plus qu'un ami, c'est la féminité qui me manque. Parce qu'une femme est une promesse d'intime et que cela change tout... Plus de foutaises... on ne peut qu'être soi dès lors qu'on aime et qu'on se sait aimé.
Avec elle, pas d'absurdes comparaisons, simplement de l'émulation... L'origine des maux, c'est la comparaison !
Que de temps perdu, cet isolement... par chance, malgré la tristesse de ces dernières années, les déceptions accumulées... quel désir encore d'aimer et surtout, quelle intacte ivresse à la seule vue d'un paysage, d'un ciel et ses nuages ou d'un visage aimé...
Avec elle, pas d'absurdes comparaisons, simplement de l'émulation... L'origine des maux, c'est la comparaison !
Que de temps perdu, cet isolement... par chance, malgré la tristesse de ces dernières années, les déceptions accumulées... quel désir encore d'aimer et surtout, quelle intacte ivresse à la seule vue d'un paysage, d'un ciel et ses nuages ou d'un visage aimé...
Et tout passera dans l’amour indivisible
RépondreSupprimerAndré Breton
Je crois plutôt que je m'illusionne...
RépondreSupprimerEnfin...
Je crois que je ne sais plus...
C'est assez saisissant de vous voir écrire, courageusement, ce qu'aucun ne se risque à dire, je vous cite : "on ne peut qu'être soi dès lors qu'on aime et qu'on se sait aimé."
SupprimerQue l'on soit homme ou femme, le ressenti est le même (enfin...j'aime à le penser), néanmoins je salue la performance (le courage, donc) d'oser reconnaître ceci.
Laisser des bribes de "cœur" ici ou là, mâchées par de féroces et avides bouches, sans gêne ni conscience, est le lot d'un certain nombre. Plus j'avance dans l'existence plus je me positionne dans l'observation d'autrui, qu'il me soit inconnu ou bien qu'il fasse partie des gens que je côtoie et/ou que j'aime. Je....je suis à la fois effarée (et le mot est faible) par cette individualisme forcené qui finit (de par le fait) d'écarter plus ou moins brutalement celui/celle que vous aviez dit "aimer", vous transformant, vous mutant en un être désincarné méconnaissable et incompréhensible. Aux yeux de tous et surtout aux yeux de l'aimé(e) qui, effectivement, "était soi" fort(e) de votre amour d'alors.
Et puis..."et puis il y a Frida, qu'est belle comme un soleil, et qui m'aime pareil, que moi j'aime Frida". Ces qq vers de Jacques Brel pour imager l'émotion ridicule (mais je m'en fou) et intense qui me saisit lorsqu'il m'est donné l'occasion, la preuve que tout n'est pas perdu. Que bon sang de bonsoir il y a des âmes simples, des âmes aimantes qui ne pratiquent pas l'amour comptable !
Alors, Ecrits et chuchotements, poussez plus loin votre "je ne sais plus" et convertissez-le en "peut-être"...
Hum… Courage ? Je ne sais pas. Moi, je n’écouterai que mon cœur, si ma tête ne sans mêlait pas… c’est difficile d’être tout le temps spontané.
RépondreSupprimerQuant à "Frida"… peut-être bien que "je suis tout juste bon à égorger les chats"… ou encore, "qu’elle était trop belle pour moi"… Peut-être bien aussi qu’il y a un peu de "Mathilde", dans tout ce fatras…
En tout cas, j’essaye... Et puis, on ne se refait pas et même souvent on se rend compte que "nécessité fait loi"…
Ah ! Oublié de vous signaler que les quelques remarques émises (de moi) que certains(es) pourraient taxer de "positives" n'entrent jamais dans l'ordre de la flatterie. Ce qui signifie (et cela me fera gagner du temps) que lorsque j'écrivais "C'est assez saisissant de vous voir écrire, courageusement, ce qu'aucun ne se risque à dire", je le pensais vraiment (sans aucune fioriture) et livrais ladite remarque/réaction à vos mots. Simplement.
RépondreSupprimerCroiser un homme qui montre sa nudité, sans rougir, acceptant de reconnaître la complexité de l'amour et ce que ce sentiment implique pour soi-même comme pour l'autre, est...comment dirais-je ? Rare.
Peut-être, pour reprendre ce que je crois comprendre entre les lignes de vos billets (?) que vous fîtes l'expérience d'une séparation, qu'elle fut subie ou pas, douloureuse certainement. Je riais (bêtement) il y a qq jours en entendant quelqu'un avancer l'hypothèse qu'il n'y avait peut-être pas de divorce sans douleur, autant parler de guerre "propre" !
Je pousse plus loin mon soliloque : l'Homme aurait-il une proportion à ressembler au phénix ? Repartir de zéro quand hier encore son cœur gisait inerte à ses pieds ? Combien de vies compte-t-il ? Neuf comme les félins ou bien indéfiniment ? Aimerait-il pareillement à chaque fois ? Ne perd-t-il pas des bribes d'amour toutes les fois où son cœur n'est plus sollicité ?
Quel moteur peut-on solliciter ? quelle est cette recette "miracle" qu'ont certains(es) à vivre seul(es) sans un autre à chérir ?
(je l'avais annoncé : c'est un soliloque et...je reconnais que j'abuse de votre attention en poursuivant cet échange anonyme).
Je reprendrais vos mots (bien plus) : je ne sais pas...
Si je poursuis le risque (il n'est pas grand) à communiquer sincèrement ici, j'ajouterais que pour stopper le chagrin qu'engendrent ces constatations, observations et questions lancées dans le vide, j'opte très souvent pour la sage phrase suivante : "Il n'y a pas de réponse pour tout".
Remarquant combien il est apaisant de se réfugier derrière ce type de concept.
Remarquant également qu'il n'est pas faux.
Après...après je reconnais aussi avoir opté pour le rangement dans un meuble mémoriel, histoire de souffler un peu, de couper là le trop grand flux d'émotions.
Rien de brillant, ni de courageux.
Juste une manière de s'arranger pour voir la lumière lorsqu'elle est présente.
PS
Celui qui était "juste bon à égorger les chats" valait mieux que la somme des gens qui entravait son amour pour Frida, qu'il s'est laissé (hélas) vampiriser par cette famille de zombies à finir par croire à toutes ces âneries insensées dont elle l'abreuvait, que Frida n'a jamais été trop belle pour lui, que personne n'est jamais trop beau pour soi, que tout ça "c'est des menteries" et qu'essayer, c'est déjà pas mal !