(journal de mes sensations)

samedi 3 décembre 2011

Il est temps de me sauver...

J'ai laissé filer ce début du mois de décembre, par manque d'idées. Avant, ma créativité était sans cesse stimulée, depuis... c'est parfois comme aller à la mine... 
Bien que n'ayant alors qu'un seul sujet, cela me semblait chaque fois différent. Depuis, j'ai plusieurs motifs qui valent que je m'exprime, mais j'ai cette pénible impression que c'est toujours pareil.
Cette dernière nuit... un songe révélateur et douloureux... C'était dans un lieu qui n'existe pas mais que j'ai déjà visité... Nous étions trois, elle s'était absentée. L'autre... était-ce un de ses amis, ou l'un des miens ? Je ne sais pas. Il n'était rien d'autre qu'une présence. Toujours est-il, qu'inquiet de son absence, je sors à sa rencontre, au moment où elle arrive et, la voyant je comprends d'où elle revient... une sensation, dans un rêve. Nous sommes dehors, dans une rue privée, qu'une barrière délimite de l’immensité de la ville. Il fait peut-être nuit, assurément sombre mais moins que de l'autre côté. Alors qu'elle n'a pas encore franchi la barrière, je vois, ou plus exactement je devine, qu'elle a cet air contrarié que je lui connais... Puis ce sont des reproches insensés, sans autres émotions qu'un agacement... Mais que suis-je donc ? La nature des griefs serait des mots, à propos d'elle, qui lui aurait été répété (?) non sans reproches... Faisant du même coup et non sans ironie, de ces mots, des prédictions... 
Je ne sais pas me défendre... Plus encore dans des situations grotesques, où la ficelle est un peu grosse ! Bien qu'étant l'offensé, on me fait croire, et je crois, en être l'unique cause... 
Et puis, quelque chose se déchire... quelle importance tout cela peut bien avoir ? Je m'aperçois que je m'en fiche... 
Je passe dans ces limbes qui bordent les songes et l'éveil, tout se dissipe... Ne me reste au réveil, que les impressions du rêve : l'attente, l’inquiétude, puis cette paralysie devant les reproches... Suivent ces autres sensations, toujours magiques : cette incroyable difficulté que j'avais à respirer lorsque j'étais à ses côtés ; cette tension dans chacun de mes muscles, ces milliers d'idées qui me venaient, cette perception exacerbée d'appartenir à l'univers... Cette résistance physique et morale, cette capacité à ne presque pas dormir, à devancer et deviner presque tout... comme sous amphétamines ! 
Je fais alors la part des choses. Quel idiot je faisais, quel imbécile je fais... Je ne me croyais même plus, je ne m'écoutais plus, juste par peur de blesser, d'humilier... 
Il est temps d'abandonner certain de ces principes qui n'ont apparemment plus de raison d'être, d'en venir au fait et aussi à l'oeuvre de tous ces amers dessins que je retiens et qui m'empoisonnent... Me nuire, pour épargner qui ? D'autres que moi ? Le moment est venu de penser d'abord à moi ! Qu'ai-je donc à perdre ? Rien !       

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