(journal de mes sensations)

lundi 25 octobre 2010

" Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point."

Les mots prennent dans la poésie un sens qui me touche. Et, bizarrement la magie opère, je comprends ou plus honnêtement, je suis plus à même de comprendre. L'émotion exacerbe tous mes sens, je remarque tout, je n'oublie rien, mes accès de lucidité, ma vivacité à saisir le fugitif m'impressionnent, je n'en suis pas maître, c'est un don offert.
Je suis en fait plus disposé à comprendre ce qui m'entoure par l'émotion, l'analyse est pour moi secondaire, elle m'aide à vérifier mes perceptions. Lorsqu'il y a conflit entre l'analyse et le ressenti tout se complique. Je suis avant tout un indéfectible romantique. Quand j'aime, je ne le fais pas à moitié, je me donne tout entier.
Alors, pour résoudre ce conflit, je tords le sort, déchire la fatalité, je me bats contre tout, surtout contre moi... Parce qu'à mes yeux, la pire des souffrances serait de n'avoir pas tout tenté, l'impossible compris, pour y arriver ! Sans doute parce que je suis un homme de cœur. Mes convictions sont pures et puissantes, elles sont aussi rares et me viennent d'ailleurs comme un message, comme une voie... Et ça, l'analyse ne l'explique pas, il n'y a que le cœur pour comprendre cela ! Je rejoins Pascal pour au moins une de ses pensées : " Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point." 
J'imagine que "l'analyse" peut tenter d'expliquer l'univers, l'émotion elle, vous l'ouvre !

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