(journal de mes sensations)

jeudi 16 septembre 2010

Malgré tout


Anticiper la douleur de l'être aimé, sachant, mieux que d'autre, que la vie fait mal, que l'autre ne vous épargnera jamais ! Prévoir ses difficultés, ses peines. Et lui offrir un confort que l'on se refuse à soi-même.
Aurai-je, à mon insu, développé avec la souffrance, le syndrome de Stockholm ? De vouloir ainsi, même victime, ne garder la douleur que pour moi-même ? 
Je reconnais, quand même, que prendre soin d'elle c'est comme la douceur d'un matin tôt, de silence et de lumière, au bord de la mer ! 

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