(journal de mes sensations)

samedi 21 août 2010

Comme ça vient

J'ai en tête tant de choses, tant de sujets, sur lesquels j'aimerais écrire qu'il m'est impossible de les ordonner. Il suffit que je m'assieds à ma table de travail pour que tout disparaisse et qu'une envie de dormir me prenne et m'emmène. Et c'est toujours au moment inopportun pour noter ou retenir, qu'un bon mot me vient. C'est un peu comme les courses, je ne fais jamais de liste, j'en suis incapable, en partant j'ai tout en tête, dès la porte du magasin franchie, tout a disparu ! Certains penseront : "Pff, que de bavardage pour si peu, agissez donc mon vieux !"
Comment leur expliquer, que je ne vis pas dans l'axe, que je n'ai pas la droiture de leurs certitudes, que seules la courbure des doutes me transportent ?
Les courbes me fascinent, la plus étonnante, celle de la Terre quand on est en mer et qu'on se perd en regardant au large. Peut-on la voir réellement ou, est-ce dû à notre imagination ?
Les plus belles, celles de la femme qu'on aime ! Et j'ose affirmer que la grâce et l'élégance ne sont que courbes ! La virilité, une droite ! Pas pour tous... Mais, les autres, rassurez-vous, la vanité qu'on souvent les premiers en est une aussi ! Une bonne droite en pleine poire, vous rend furieux ; alors qu'une gifle vous rend vos esprits... La haine, ça fuse direct ! L'amour, ça tourne, ça vous roule à en perdre la boule...
Bon sang ! Toi qui me lis, toi qui est celle à qui je pense sans cesse, tu me manques ! "Sans imagination, l'amour n'a aucune chance" disait Romain Gary, tu comprends pourquoi je m'efforce d'écrire ?

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